Publié le 4 février 2024
Catégories : Sujets Divers

Qui n’a pas déjà entendu un discours ou lu une lettre officielle de fin de mandat comportant cette formule familière ? C’est devenu même une locution figée dont on se sert trop souvent pour maquiller des bilans exécrables et nuls. Un satisfecit. Alors que l’expression devrait normalement charrier toute une charge morale et civique témoignant le degré d’engagement du citoyen, de la citoyenne qui en fait usage.

D’un autre côté, la logique nous exhorte de nous questionner sur la nature du devoir de certaines personnalités pour comprendre que Le sentiment du devoir accompli est une pure litote.Faire pire que ses prédécesseurs ou se confiner dans un fatal immobilisme ? Dans notre paysage politique, le « devoir » n’est pas toujours moral et ne prend pas en compte très souvent les intérêts supérieurs de la nation.

L’absence de reddition de compte dans notre culture politique est ce vide que l’on exploite démesurément au grand dam de la collectivité. Il faut pallier cette situation en réservant des sanctions à celui que l’on paie et qui refuse de répondre convenablement aux obligations qui lui sont incombées. À cemoment, Le sentiment du devoir accompli (re)gagnera toute sa valeur citoyenne et républicaine.

  • Davos B. Bordenave

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