Je me souviens encore de ce jour où, élève à l’école Saint François Xavier, je suis allé à la bibliothèque de l’école avec mes besties. Notre mission : choisir un livre, le lire et en faire un résumé pour Mr Junior, notre professeur de littérature. Sur les étagères, un titre m’a interpellé : Le voile du secret de Ginna Gray.
Pas trop passionnée de lecture mais la couverture du livre m’intéressait. Dès les premières pages, j’ai été captivé. L’histoire de Maggie, top-modèle brillante avec un passé douloureux, m’a profondément touché. Ce roman, riche en émotions, a mis en moi une passion pour la lecture. Depuis ce jour-là, je me suis dit : pourquoi aimer sans romance, sans passion, sans cette folie douce qui fait que chaque moment partagé devient unique, un peu fou ? Pourquoi se contenter de l’ordinaire, alors qu’il existe un amour qui enjolive, un amour qui fait pleurer et dérange certes, mais qui te regarde dans ton jeu de folie et dit : « C’est elle que je veux », l’amour avec de la complicité la plus pure ? Oui, celle qui te pousse à bouillir des zens… Bref.

Depuis ce livre, mon désir d’amour n’est plus le même : je veux cet amour-là, cet amour profond, sans retenue, une relation passionnée, où chaque baiser, chaque regard, chaque parole devient une telle force qu’il n’y a plus de place pour l’indifférence. Aujourd’hui, à l’occasion de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur, je rends hommage à ce livre qui a été mon premier amour littéraire. Il m’a montré le pouvoir des mots et l’importance de partager des histoires. Si tu n’as pas encore lu Le voile du secret, je te le recommande vivement. Peut-être qu’il éveillera en toi la même flamme qu’il a allumée en moi.