Nerliyou

Couplibataire đŸ’•đŸ«

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Et si je vous disais qu’il existe un statut amoureux que personne ne dĂ©finit clairement ? Ni en couple, ni vraiment cĂ©libataire. Un entre-deux oĂč les cƓurs battent sans engagement, oĂč les nuits sont brĂ»lantes mais les lendemains incertains. Bienvenue dans le monde des « couplibataires« .

Il y a des histoires d’amour qu’on ne peut pas mettre dans une case. Pas vraiment en couple, pas tout Ă  fait cĂ©libataire. Moi, je suis quelque part entre les deux. Je suis « couplibataire ».

J’ai aimĂ©, j’ai souffert. J’ai cru aux belles paroles, aux promesses lĂ©gĂšres comme des plumes, aux caresses qui rĂ©chauffent le cƓur mais qui s’évanouissent avec le temps. Et puis il y avait Lucas
 ou du moins, c’est le nom fictif qu’il s’est donnĂ©. Lui et moi, on s’est créé un monde bancal, sans trop savoir si c’était du vrai ou du faux. Parce qu’au fond, ses sentiments Ă©taient peut-ĂȘtre aussi fictifs que l’univers que nous avions bĂąti ensemble.

Lucas, c’était le type charmeur, le gars qui sait exactement quand et comment frĂŽler ta peau pour faire monter ton adrĂ©naline. Pas un mot doux, pas une phrase rassurante, juste des regards qui en disent trop sans jamais dire assez. C’est ça, ĂȘtre couplibataire : ĂȘtre lĂ , mais sans certitude. Partager des moments, sans s’assurer d’un avenir.

Et puis vint cette fameuse Saint-Valentin, qui aurait pu ĂȘtre banale. Mais dans notre cas, elle Ă©tait
 culinaire. Entre la plonge et la cuisson, Lucas trouvait une excuse pour frĂŽler ma hanche, effleurer mon cou, jouer avec mes nerfs. Et moi, je riais, je le repoussais, mais pas vraiment… Jusqu’au moment oĂč je me suis retrouvĂ©e la tĂȘte sur l’évier, entre la recette et le dĂ©sir, entre la cuisine et la chaleur qui montait en moi. La casserole sur le feu ne brĂ»lait pas autant que mon corps. La vapeur s’élevait dans l’air, et avec elle, la tension. Un plat qui mijote d’un cĂŽtĂ©, un autre qui se dĂ©guste de l’autre


Et aprĂšs ? AprĂšs, Lucas est restĂ© Lucas. Habile de ses doigts, mais pas pour Ă©crire des messages d’amour. DouĂ© pour Ă©veiller des frissons, mais pas pour construire quelque chose de rĂ©el. Alors, on en est lĂ .

Être couplibataire, c’est accepter l’ambiguĂŻtĂ©, se laisser porter sans trop espĂ©rer. Mais Ă  un moment, il faut se poser la question : est-ce vraiment ce qu’on veut ? Peu importe votre statut – amant, sex-friend, vĂ©ritable amoureux ou couplibataire– posez-vous la bonne question : ĂȘtes-vous Ă  la place que vous souhaitez ? Un chocolat, un cadeau, une soirĂ©e romantique ne dĂ©finissent pas le bonheur. Seul votre ressenti compte. Alors, aimez si vous le voulez. Ou ne le soyez pas, si cela ne vous convient pas.

Mais pour moi l’aventure continue, joyeuse saint Valentin Ă  vous, l’amour de soi se cĂ©lĂšbre aujourd’hui.

Commentaires

13 réponses

  1. Ce texte capture Ă  merveille l’essence mĂȘme d’une illusion maĂźtrisĂ©e, un Ă©quilibre fragile entre le rĂȘve et la rĂ©alitĂ©, oĂč l’amour ne se conjugue ni au passĂ© ni au futur, mais uniquement au prĂ©sent. Être couplibataire selon toi, NERLIYOU, c’est danser sur un fil entre le dĂ©sir et l’indĂ©cision, entre l’envie d’ĂȘtre libre et celle d’appartenir, sans jamais rĂ©ellement trancher.

    C’est une harmonie incertaine, oui, mais une harmonie tout de mĂȘme. Elle repose sur des piliers invisibles mais bien rĂ©els : la volontĂ© d’ĂȘtre lĂ , le dĂ©sir qui s’impose sans promesse, l’acceptation de ce qui est, sans chercher Ă  le figer. On ne parle pas ici d’un amour conventionnel, ni mĂȘme d’une vĂ©ritable relation, mais d’un instant suspendu, offert comme un cadeau Ă©phĂ©mĂšre Ă  vous deux, Lucas et toi, qui se trouvent sans jamais se possĂ©der.

    Lucas et toi vivent dans un prĂ©sent pur, affranchi des attentes, oĂč seul compte ce qui se ressent dans l’instant. Pas d’engagement, pas de plans, juste la chaleur d’un regard, la caresse d’une main sur une hanche, la vapeur d’une casserole qui s’élĂšve en mĂȘme temps que la tension. Et c’est peut-ĂȘtre lĂ  toute la beautĂ© du jeu : ne rien calculer, ne pas questionner demain, simplement savourer ce qui est.

    Mais derriĂšre cette apparente lĂ©gĂšretĂ©, une question persiste : combien de temps peut-on apprĂ©cier cette illusion avant qu’elle ne se brise ? À force de vivre dans l’incertitude, le cƓur finit toujours par rĂ©clamer une vĂ©ritĂ©, aussi douce ou brutale soit-elle. Alors oui, c’est une aventure, une ivresse, une cĂ©lĂ©bration du prĂ©sent. Mais un jour, l’un des deux voudra peut-ĂȘtre plus. Et c’est lĂ  que l’illusion devra choisir de se transformer
 ou de s’évanouir.

    UN PEUT-ÊTRE!!!

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