Et si je vous disais qu’il existe un statut amoureux que personne ne définit clairement ? Ni en couple, ni vraiment célibataire. Un entre-deux où les cœurs battent sans engagement, où les nuits sont brûlantes mais les lendemains incertains. Bienvenue dans le monde des « couplibataires« .

Il y a des histoires d’amour qu’on ne peut pas mettre dans une case. Pas vraiment en couple, pas tout à fait célibataire. Moi, je suis quelque part entre les deux. Je suis « couplibataire ».

J’ai aimé, j’ai souffert. J’ai cru aux belles paroles, aux promesses légères comme des plumes, aux caresses qui réchauffent le cœur mais qui s’évanouissent avec le temps. Et puis il y avait Lucas… ou du moins, c’est le nom fictif qu’il s’est donné. Lui et moi, on s’est créé un monde bancal, sans trop savoir si c’était du vrai ou du faux. Parce qu’au fond, ses sentiments étaient peut-être aussi fictifs que l’univers que nous avions bâti ensemble.

Lucas, c’était le type charmeur, le gars qui sait exactement quand et comment frôler ta peau pour faire monter ton adrénaline. Pas un mot doux, pas une phrase rassurante, juste des regards qui en disent trop sans jamais dire assez. C’est ça, être couplibataire : être là, mais sans certitude. Partager des moments, sans s’assurer d’un avenir.

Et puis vint cette fameuse Saint-Valentin, qui aurait pu être banale. Mais dans notre cas, elle était… culinaire. Entre la plonge et la cuisson, Lucas trouvait une excuse pour frôler ma hanche, effleurer mon cou, jouer avec mes nerfs. Et moi, je riais, je le repoussais, mais pas vraiment… Jusqu’au moment où je me suis retrouvée la tête sur l’évier, entre la recette et le désir, entre la cuisine et la chaleur qui montait en moi. La casserole sur le feu ne brûlait pas autant que mon corps. La vapeur s’élevait dans l’air, et avec elle, la tension. Un plat qui mijote d’un côté, un autre qui se déguste de l’autre…

Et après ? Après, Lucas est resté Lucas. Habile de ses doigts, mais pas pour écrire des messages d’amour. Doué pour éveiller des frissons, mais pas pour construire quelque chose de réel. Alors, on en est là.

Être couplibataire, c’est accepter l’ambiguïté, se laisser porter sans trop espérer. Mais à un moment, il faut se poser la question : est-ce vraiment ce qu’on veut ? Peu importe votre statut – amant, sex-friend, véritable amoureux ou couplibataire– posez-vous la bonne question : êtes-vous à la place que vous souhaitez ? Un chocolat, un cadeau, une soirée romantique ne définissent pas le bonheur. Seul votre ressenti compte. Alors, aimez si vous le voulez. Ou ne le soyez pas, si cela ne vous convient pas.

Mais pour moi l’aventure continue, joyeuse saint Valentin à vous, l’amour de soi se célèbre aujourd’hui.